L’assurance-vie est très intéressante d’un point de vue fiscal et pour la transmission de son capital. Pour générer du rendement sur le long terme, l’investissement régulier sur les actifs risqués, les actions par exemple, accompagné d’une augmentation dans le monétaire et les produits de taux est conseillé.
Cette stratégie financière est également proposée pour les produits spécifiques à la retraite tels que le PERP pour le PERCO.
Tous les épargnants rattachés à un établissement bancaire peuvent profiter du PERP. Le dispositif Madelin, destiné aux travailleurs non-salariés donne lieu à des réductions fiscales très importantes à l’entrée. Ces déductions ne font pas partie du champ d’application du plafond des niches fiscales.
Actuellement il n’est plus possible d’ouvrir un PEP (Plan d’épargne populaire). Par contre si vous en détenez un, vous pouvez continuer à l’alimenter en franchise d’impôts (hors prélèvements sociaux). Le plafond des versements s’élève à 92 000 €. Vous pouvez à n’importe quel instant demander de convertir le capital en rente viagère défiscalisée.
Les rentes provenant de capitaux placés sur un PEP ou un PEA de plus de 8 ans sont exonérées d’impôt. Les prélèvements sociaux seuls sont dus. Leur taux est de 15,5%. Les rentes perçues grâce à une assurance-vie disposent d’un régime fiscal moins favorable. L’impôt sur le revenu s’applique sur 40% de la rente, si celle-ci est transformée entre vos 60 et 70 ans et sur 30% après vos 70 ans. Les prélèvements sociaux s’appliquent également.
Pour vous constituer un complément de retraite, l’investissement dès 40 ans s’impose. Attendre 50 ans est un peu tard. Il est impératif de diversifier au maximum la nature des produits dans lesquels vous investissez.