Assurance-vie

L’assurance-vie représente le placement préféré des Français. Il vous permet de vous constituer un capital sur le long terme : pour votre retraite ou pour un projet futur. Ce support financier présente de nombreux avantages tels qu’une fiscalité allégée, une transmission du capital sécurisée ou le versement d’une rente.

Qu’est-ce que l’assurance-vie ?

L’assurance-vie est un contrat d’épargne signé entre un assuré et un assureur. Vous lui confiez une partie de votre capital pour que ce dernier fructifie pendant une durée déterminée ou durant toute votre vie.

Votre épargne est investie dans un « fonds en euros » garanti, ou dans des « unités de compte ». L’évolution de la valeur de votre épargne est liée aux marchés financiers. Il est tout à fait possible de panacher les deux formules de placements. Cette répartition peut être réalisée en effectuant des arbitrages.

Une gestion sûre ou dynamique

Les contrats mono support, constitués de fonds en euros, font l’originalité de l’assurance-vie. Le capital placé ne peut jamais être diminué. L’assureur s’engage sur un taux de revalorisation tous les ans. En fin d’année, il ajoute des participations aux bénéfices.

Dès lors que les gains sont crédités sur le compte de l’épargnant, ils bénéficient eux aussi des revalorisations annuelles. Le rendement d’un contrat d’assurance-vie en fonds en euros s’élève à 3%.

Les contrats multisupports sont non seulement des fonds en euros mais également des fonds en unités de comptes. Différents compartiments d’investissement les caractérisent. Les unités de compte représentent les OPCVM.

Les épargnants peuvent profiter de ces deux types de gestion pour allier la sécurité au dynamisme des marchés. La répartition entre les compartiments des contrats multi supports n’est absolument pas figée.

Comment procéder pour souscrire ?

Les compagnies d’assurance, les banques et les mutuelles vendent des assurances-vie. Ils existent plus d’une centaine de produits différents.

Certains contrats imposent aux assurés de procéder à des versements réguliers. Ces produits sont à éviter car vous êtes susceptible de devoir vous acquitter de pénalités si vous interrompez les versements. Optez pour un contrat à versements libres.

Quelques assurances-vie associent une garantie en cas de vie et une protection en cas de décès. Ces assurances sont pénalisantes et contraignantes. Détenir autant de contrats d’assurances vie que vous le souhaitez n’est absolument pas interdit.

Lors de l’ouverture de votre contrat, vous devez désigner un bénéficiaire. La désignation est tout à fait libre.

Les sorties de contrat

Ce types de contrats représentent un placement sur le long terme, mais l’épargne y est généralement toujours disponible. Il existe trois façons de récupérer vos capitaux placés : en une seule fois, en plusieurs fois, ou en les transformant en rente viagère.

  • Le rachat total induit une fermeture définitive du contrat. Vous retirez en une seule fois tous vos capitaux. La fermeture d’un contrat d’assurance par rachat total peut vous faire perdre certains avantages successoraux.
  • Le rachat partiel permet de retirer une partie du capital, en laissant le solde fructifier. Pour compléter vos revenus de retraite, cette option est très pratique. L’argent toujours investi sur le contrat conserve tous les avantages fiscaux acquis depuis l’origine.
  • La rente viagère vise à échanger votre épargne en intégralité ou en partie contre une pension régulière versée jusqu’au décès de l’assuré.

La fiscalité de l’assurance-vie

Dans certaines limites, les revenus tirés d’un contrat d’assurance-vie ne sont pas imposables. En cas de décès les capitaux transmis bénéficient d’une exonération des droits de succession.

La fiscalité liée à l’assurance-vie rend ce produit très intéressant pour les bénéficiaires qui ne sont pas des descendants directs.

Les sommes investies avant 70 ans sont soumises à un traitement préférentiel. Après cet âge, les avantages successoraux diminuent, mais ils demeurent attrayants. Un abattement à hauteur de 30 500 euros est accordé sur les sommes investies, ainsi qu’un abattement de droits sur les intérêts accumulés.

En cas de décès, les bénéficiaires sont imposables uniquement sur les sommes investies et supérieures à 30.500 euros.

Voilà donc une excellente alternative pour épargner. Attention toutefois au type de contrat que vous contractez, vérifiez bien qu’il soit en adéquation avec vos attentes.

 

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